Objectifs, programme, validation de la formation
- La thématique est tout à fait originale dans l'offre française de formation en histoire : l'objet de ce parcours est l'étude des conflictualités interétatiques et intra-étatiques dans les sociétés, principalement en Occident, et des réponses politiques, juridiques, sociales, culturelles et médicales qui y sont apportées, en les replaçant dans leur contexte historique ; l'approche, incluant une dimension anthropologique, s'intéresse aux combattants et aux civils, aux bourreaux et aux victimes, à la violence et aux souffrances de guerre.
- Ce parcours permet donc de croiser les analyses de disciplines de champs très différents sur les sociétés en guerre et après-guerre : la pluridisciplinarité est ainsi une caractéristique majeure de cette formation croisant histoire, droit, psychologie et médecine.
- La formation ménage la possibilité d'opter soit pour une orientation vers la recherche, soit pour une orientation plus professionnelle [avec, dans ce dernier cas, un stage long (3 ou 4 mois) assorti d'un rapport avec soutenance plutôt qu'un mémoire de recherche].
- L'équipe pédagogique entretient des liens étroits avec des institutions comme l'Historial de Péronne ou le Musée de l'Armée.
- Compétences communes à l'ensemble de de la mention : connaissances disciplinaires en histoire ; réflexion épistémologique, indispensable pour acquérir les compétences propres à la recherche historique ; maîtrise des outils de la communication écrite et orale, de l'outil numérique et d'au moins une langue vivante.
- Compétences propres au parcours Phénomène guerrier : maîtrise de toutes les compétences propres à la recherche historique (constitution et analyse d'un corpus documentaire, problématisation et synthèse des résultats) ; capacité à croiser les méthodes issues de champs disciplinaires différents ; initiation à la cartographie numérique.
Master mention histoire, civilisations, patrimoine
Certifiante
Bac + 5 et plus